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un chouya d'amour et de musique

un chouya d'amour et de musique , le blog ou l'on parle de tout , musique des annees 70-80; cuisine, artisant , voyage , maroc bien sur une de mes destination favorite ! enfin des billets de mes humeurs , mes coups de geule, j'espere que chacun de vous prendras du plaisir a me lire et a me visiter , si toute fois dans ce blog vous trouviez une photo a vous et que vous voulez que je l'enleve , il suffit simplement de me laisser un petit mot et rectification sera faite des que possible.

Nana Mouskouri

Au debut , quand j'etais beaucoup plus jeune , j'avais Nana en horreur ! oui j'ai pas peur de le dire et maintenant , avec les annees j'ai appris a l'ecouter a ecouter surtout les paroles de ces textes , et quel parole d'ailleurs , j'ai ete souvent etonné de leur beauté et leur realisme , bravo a toi Nana tu es desormais dans mon coeur , et je connais presque toute tes chansons par coeur lol !!!





Ses lunettes sont, avec celles d'Elton John, les plus célèbres au monde. Avec lui, elle partage aussi quelques records de disques vendus. Mais Nana, la sage Héllène, n'a rien d'une pop star. Elle gère sa formidable carrière internationale avec la tranquillité d'un métronome. Sans doute a-t-elle beaucoup lu les philosophes... grecs.

Née le 13 octobre 1934, la jeune Ioana (Nana pour les familiers) révèle dès l'âge de six ans, des dons frappants pour la musique. Son père Constantin, projectionniste de cinéma et sa mère Alice, ouvreuse dans le même cinéma à la Canée en Crète, migrent rapidement vers Athènes. C'est dans la capitale grecque que Monsieur Mouskouri travaille dur pour offrir le conservatoire de musique à ses deux filles. C'est en fait Jenny, l'aînée qui semble la plus douée. Nana la plus jeune, ne peut compter que sur une seule corde vocale (deux d'habitude) mais cette anomalie donne une couleur particulière au timbre de sa voix.


Adieu l'opéra

Se jetant à corps perdu dans le chant classique, la plus jeune des deux sœurs, sérieuse jusqu'à l'austérité, s'attaque aussi à la pratique du piano et à l'harmonie. Au bout de huit ans de conservatoire, elle se joint à un groupe d'amis passionnés de jazz pour chanter. Ils passent d'ailleurs à la radio. Son professeur de chant, opposé à ce genre de musique apprend la nouvelle et lui interdit de passer les examens de fin d'années du conservatoire. Son rêve d'entrer à l'opéra s'écroule d'un seul coup.

Devant cette déception, elle décide de réagir. Elle chante dorénavant dans un club athénien, le Zaki. Durant cette période, elle rencontre le très grand compositeur grec, Manos Hadjidakis. Il n'a pas encore écrit la musique du film de Jules Dassin, "Jamais le dimanche", mais il est tout de même très connu. Il est ébloui par la voix de cette jeune femme qui cache ses yeux derrière des lunettes d'étudiante. Il lui écrit "la Procession" et "le Jeune cyprès" qu'elle présente en 1960, au festival de la chanson hellénique. Elle y remporte le premier prix devant de nombreux concurrents. Le mois d'après, c'est le même scénario au Festival de la chanson méditerranéenne à Barcelone. Elle se voit solliciter par de nombreuses maisons de disques européennes et américaines. On la réclame en Italie, en Allemagne ou en Scandinavie. C'est la France qui avec le concours de Louis Hazan, le patron de Phonogram, offre à Nana Mouskouri l'opportunité d'enregistrer sur disque pour la première fois.

Le premier disque qu'elle fait en Allemagne "Weisse Rosen aus Athen" est un triomphe. Il se vend à plus d'un million d'exemplaires. Elle part ensuite enregistrer aux Etats Unis "The girl from Greece sings" avec le talentueux producteur Quincy Jones. Elle se rend aussi à Londres et enregistre une ballade américaine "My colouring book" qui fait d'elle une grande vedette dans ce pays. Son pays natal, la Grèce ne l'oublie pas : elle y devient aussi une star.


Bonjour Paris

En 1963, elle enregistre à Paris un album intégralement en langue grecque. Elle décide de s'installer dans la capitale avec son mari et musicien, Georges Petsilas, qui l'accompagne depuis l'année 56. Elle reçoit sa première distinction française avec le Grand Prix de l'Académie du disque.

Le célèbre compositeur Michel Legrand commence à travailler avec elle dès 65 et lui fait enregistrer "les Parapluies de Cherbourg", suivi en 65, de "l'Enfant au tambour". Cette même année, elle enregistre aussi aux Etats-Unis un nouvel album "Nana sings".

En 1967, la firme Philips chez qui elle enregistre dorénavant, comptabilise déjà à travers le monde, en 45 tours et 33 tours, la somme de 8 millions de disques vendus ! Cette même année, elle effectue une grande tournée de plusieurs mois, aux Etats-Unis avec Harry Belafonte, célèbre crooner noir-américain. Ses disques se vendent bien dans ce pays.


Les chansons qu'elle enregistre en français remportent un vif succès. L'album "le Jour où la colombe" en est un bon exemple probant. Il regroupe des chansons fétiches comme "Au cœur de septembre", "Adieu Angelina" ou "Robe bleue robe blanche". Il lui apporte un premier disque d'or en France. En octobre 67, elle se produit à l'Olympia en vedette. Elle y avait déjà chanté en première partie de Georges Brassens en 66. Cette fois-ci, elle présente des chansons du folklore grec, des chansons de Mikis Hadjidakis mais aussi des classiques de la chanson française comme "le Temps des cerises" . Elle apparaît dans une grande robe rouge ample : un heureux événement est attendu. Elle donne naissance à son fils Nicolas en février 68. Deux ans plus tard, c'est une petite fille nommée Hélène, qui vient agrandir la famille.

"Over and over" est le premier disque qui sort en Grande Bretagne. Il est publié en 69 et reste classé plus de 102 semaines dans les charts britanniques. Lors d'un concert au Royal Albert Hall de Londres, elle peut mesurer son immense popularité : le concert est "sold out" en quelques heures et le reste de la tournée qu'elle entame en Angleterre est du même ordre.


Coucou la Suisse

Installée maintenant à Genève en Suisse avec sa famille, Nana Mouskouri n'en reste pas moins la grande chanteuse internationale qui passe son temps en dehors de chez elle, de Rome à Hambourg en passant par le Japon ou les Etats-Unis. Rares sont les artistes aussi cosmopolites au talent reconnu par tous. On la dit petite sœur de Maria Callas à cause sans doute de sa formation classique. Sa voix est limpide et sa diction, parfaite. Par amour de son public, elle a appris plusieurs langues dont l'anglais, l'espagnol, l'italien, l'allemand et le portugais. Elle est à la scène comme à la ville, sereine et calme. Trop pour certains qui lui reprochent une image sage et lisse.

En 75, elle a à son actif, 35 disques d'or à travers le monde et les promoteurs de spectacles sont à ses genoux. En 77, elle fait durant trois semaines l'Olympia de Paris après quatre années d'absence dans la capitale. C'est le même triomphe que partout dans le monde. Elle chante en grec et surtout en français, accompagnée par six musiciens grecs, sud-africains et français. Deux ans plus tard, au milieu d'une tournée internationale, elle donne vingt représentations au même endroit en octobre pour fêter ses vingt ans de carrière. Elle y reprend ses grands succès : "Angélina" ou "l'Enfant au tambour" et chante de nouvelles chansons issues d'un album sorti le même mois en France "Vivre au Soleil".


Au début des années 80, "Je chante avec toi Liberté" adapté aussi en anglais, allemand, espagnol et portugais est le nouveau tube qui la propulse en tête des ventes dans plusieurs pays dont la France.

Nana chez les Hellènes

Vedette qui court les cinq continents, elle enregistre et donne des récitals partout dans le monde. Ame errante pour certains, elle retrouve avec toujours autant de plaisir, la capitale française Paris, sa seconde patrie. Ainsi, elle fait escale au Palais des Congrès en janvier et février 1984. Le 23 juillet de la même année, elle retourne chanter en Grèce, pour la première fois depuis 22 ans. Au pied de l'Acropole à Athènes, elle donne deux récitals. Sa sœur Jenny et son père sont venus l'applaudir. Seule manque sa mère disparue en 76. Le public anonyme, lui aussi est là. Reconnaissant en Nana Mouskouri une grande chanteuse populaire, il n'oublie pas qu'elle est aussi une représentante de la culture grecque à l'étranger. C'est un triomphe, rempli d'émotion.


En 1988, renouant avec ses premières amours, elle enregistre et publie un double album consacré au répertoire classique : l'air de la "Norma", l'"Adagio" d'Albinoni ou la "Sarabande" d'Haendel constituent comme le dirait la chanteuse elle-même un "arrêt sur sa jeunesse". Pourtant, elle ne tente pas la comparaison avec la Callas ou Jessye Norman. Elle n'est pas encore prête pour une carrière de cantatrice. Un an plus tard, en octobre, elle donne un concert au Zénith à Paris avec l'Orchestre Colonne et plus de quarante choristes, soit près de cent personnes sur scène.

Après le répertoire classique, Nana Mouskouri s'intéresse au Gospel, musique religieuse noire américaine. Elle sort en 90 un album intitulé "Couleur Gospel" tout en anglais. L'année d'après, elle part en tournée en Allemagne, pays de son premier succès, dans les pays d'Europe de l'Est et aux Etats-Unis. En 93, un nouvel album, concocté par le célèbre Michel Legrand, pianiste et compositeur, regroupe plusieurs chansons de films. "Hollywood" évoque pour Nana Mouskouri, la magie du cinéma mais aussi son enfance auprès de son père, dans la salle de projection.


Députée

Entre tournées internationales et enregistrements de disques, cette infatigable voyageuse, qui prend l'avion comme d'autres prendraient le métro, est nommée ambassadrice de l'Unicef en décembre 93. Elle succède ainsi à Audrey Hepburn et sa première mission l'amène en Bosnie. Puis elle donne des concerts de charité en Suède ou en Belgique pour venir en aide aux enfants qui vivent dans la misère et qui côtoient la guerre. Son engagement dans la vie publique ne s'arrête pas là : elle est élue en juin 94, député au parlement européen sous la bannière du parti grec de la Nouvelle Démocratie (Droite). Elle se préoccupe de la politique culturelle ainsi que des problèmes du Tiers-monde. La tâche est importante mais elle est dit-on, assidue et sérieuse.

Cela ne l'empêche pas pour autant, de sortir en novembre 94 un nouveau disque "Dix mille ans encore". Des gens très différents ont contribué à cet album : Graeme Allwright, Michel Fugain ou Roch Voisine. En octobre 95, elle donne à Paris, salle Pleyel une série de six récitals avec l'ensemble de son répertoire.

Son désir de répondre aux demandes venant de tous les coins de la planète lui inflige finalement un rythme infernal : pendant l'année 97, elle sort trois albums, un aux Etats-Unis "Return to love", un en Amérique Latine, "Nana Latina" et enfin un en France, "Hommages". Ce dernier reprend des chansons célèbres du répertoire français comme "Ne me quitte pas" de Jacques Brel ou "Un jour tu verras" de Mouloudji avec qui elle était amie, mais aussi "Caruso" de Lucio Dalla. Cet hommage lui permet de renouer avec les grands interprètes du passé que durant quarante ans de carrière, elle a eu l'occasion de côtoyer. Ses récitals à l'Olympia du 11 au 14 décembre sont là pour fêter cet anniversaire qui semble lui tenir à cœur.

Pour la paix

En mai 98, Nana Mouskouri se rend en Bosnie sous l'étiquette de membre du parlement européen afin de financer la construction d'une école. Mais c'est la chanteuse qui en a récolté les fonds lors d'un concert donné en Allemagne le 1er mars.

A la fin de l'été, Nana Mouskouri rentre à la septième place du classement des meilleures ventes de world music (!) aux Etats-Unis selon le prestigieux magazine Billboard. Elle y figure pour l'album "Concert for peace" enregistré le 25 octobre 97 en l'église Saint John the Divine à New York.

Foncièrement pacifiste, Nana Mouskouri ne veut pas cautionner les guerres et c'est la raison pour laquelle elle laisse son mandat de député européen. Elle poursuit dons ses activités artistiques, de concerts en productions discographiques. Fin 99, sort en France puis dans le monde entier, un opus intitulé sobrement "Classic" sur lequel elle reprend des standards du genre. Elle entreprend alors début 2000 une tournée en Allemagne où elle est très populaire, puis en France avec les Chœurs de France. C'est ensuite l'Europe du Nord qui l'accueille à l'automne avec une petite incursion en Grande Bretagne, le 6 novembre 1999, au Royal festival Hall de Londres.

Autour du monde

L'année 2001 est consacrée à une vaste tournée internationale : Asie, Australie, Etats-Unis puis Europe. Rare en France, Nana Mouskouri est toujours très présente dans des pays comme l'Allemagne dont la télévision lui consacre par exemple trois émissions spéciales en un an. Des disques continuent de sortir et de se vendre par millions : plus d'une dizaine en 2000 (Canada, Japon, Danemark,...), huit en 2001 (Taïwan, Venezuela, Grèce, Etats-Unis,...) et déjà dix environ en 2002 dont un nouvel album original en France, "Fille du soleil" avec des titres écrits par Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, Pierre Delanoë ou Jean-Loup Dabadie.

Eté 2002 : 40 ans après l'enregistrement de son album jazz mythique 'Nana Mouskouri in New York' produit par Quincy Jones, Nana Mouskouri crée l'évènement au Jazzopen Festival de Stuttgart. Une éblouissante interprétation de standards de jazz...

Elle effectue un retour très attendu par son public français sur la scène parisienne de l'Olympia les 11, 12 et 13 octobre 2002. "Après la Grèce, la France est mon deuxième chez moi" confie t'elle à l'Agence France Presse lors de ces concerts. Après la France, la chanteuse poursuivra sa tournée à travers l'Europe et l'Australie.


L’intégrale

Après la tournée en Grande Bretagne, en Irlande et en Allemagne, la chanteuse commence l’année 2003 en se mariant à son compagnon de trente ans, André Chapelle. Puis elle repart chanter en Scandinavie, au Canada etc. Le 15 avril, Nana Mouskouri reçoit en Grèce un prix aux Arion Music Awards pour sa carrière internationale. Le 27 octobre marque ses dix ans d’engagement auprès de l’UNICEF comme ambassadrice bénévole.

En 2004 sort en France un coffret monumental à la mesure de sa longue carrière polyglotte : "Nana Mouskouri Collection" regroupe, en trente-quatre CDs, les albums parus en France depuis 1961, augmentés de deux cent trente titres enregistrés en public ou dans une demi-douzaine d'autres langues - 673 chansons au total, soit la moitié seulement de ses enregistrements! Un livret de 132 pages rédigé par la chanteuse elle-même raconte sa vie et sa carrière.

Le 13 octobre 2004, Nana Mouskouri fête ses 70 ans à Berlin, donnant un concert avec un orchestre philharmonique. A cette occasion, elle annonce vouloir mettre fin à sa carrière après une tournée d'adieux de plus de deux ans : "Tant que je suis bien , je veux remercier le public de m'avoir écoutée et aimée toutes ces années". La chanteuse intitule cette tournée mondiale "Farewell Tour" et donne son coup d'envoi le 8 avril 2005, au Danemark. Les "au revoir" se poursuivent en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Taiwan, en Corée ou en Allemagne jusqu'à la fin de l'année. En 2006, ils ont lieu aux Pays-Bas, au Canada et en République Dominicaine.

2006 est aussi l'année des récompenses : Nana Mouskouri reçoit coup sur coup le Grand prix de la chanson française à l'étranger de la Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) puis le grade d'officier de la légion d'honneur en juillet.


2007 : la pleine activité

En 2007, Nana Mouskouri continue de sauter d'un avion à l'autre pour dire adieu à tous ses fans. Elle est aux Etats-Unis en avril, au Canada en juin, en Europe de septembre à novembre... A cette période, elle donne plusieurs concerts dont les recettes sont reversées aux victimes des incendies qui ont ravagé la Grèce durant l'été. Le 24 novembre 2007, elle fait escale à Paris, où elle donne un récital unique à l'Opéra Garnier au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. Le 15 octobre, elle publie son autobiographie "La fille de la chauve-souris". Elle y raconte sa passion du chant, sa fascination pour les chansons populaires, mais aussi ses tourments amoureux, son engagement à l'Unicef ou au poste de députée européenne.

En 2008, le "Farwell Tour" conduit la chanteuse en Asie, en Amérique du Sud, en Suisse, en Espagne etc.

*

Depuis 1958, plus de 1500 chansons ont été commercialisées à travers le monde et Nana Mouskouri aurait vendu entre 300 et 400 millions de disques. Maîtrisant parfaitement la recette du succès d'une chanson, la chanteuse a pourtant du mal à atteindre les jeunes générations. src rfi.fr
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